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Chute de la civilisation gréco romaine : islam related?



L'Age sombre islamique1


La civilisation gréco romaine est souvent décrite comme ayant été largement urbanisée, lettrée, cultivée, et dotée d'un fort esprit rationnel. Une société où raison et recherche du savoir était apprécié, et où le fanatisme religieux n'était pas favorisé. Malgré tous ces éléments, cette civilisation finit par disparaitre  progressivement de l'Ouest vers l'Est. Elle fut remplacée par une société dite médiévale, qui est en tout point opposée à son époque dite classique : rurale, analphabète, système économique sans monnaie, et très repliée sur elle-même.

Ce fut la thèse de l'historien Henri Pirenne, qui soutient que la destruction de la civilisation classique  provient des invasions arabes ; elles auraient détruit l'unité de la sphère méditerranéenne ce qui changea l'espace maritime - à l'époque le plus grand espace d'échanges commerciaux - en un champs de bataille. Ce ne fut qu'après l'apparition de l'islam que les cités de l'Ouest, dont leur survie dépendait du commerce de la méditerranée, commencèrent à périr.

A partir de 640, les pirates Sarazins et les pilleurs auraient rompu tout commerce possible entre le Levant et l'Ouest de l'Europe, en bloquant le passage frontalier méditerranéen. Les cités de l'Italie, de la Gaule et d'Espagne, qui dépendaient exclusivement de ce commerce maritime, n'y survivront pas ; les Rois Germains qui contrôlaient ses régions, privés des taxes imposées sur les richesses issues de ce commerce, perdirent de leur autorité et de leur pouvoir. La loi du plus fort prit le pas sur les provinces. Les seigneurs de l'époque médiévale apparurent : se fut le début du Moyen-Âge.

Une vision historique "anti européenne"

A partir du XIXe siècle, les historiens voyaient l'arrivée des pirates et de la culture islamique (surtout de l'Empire Ottoman aux méthodes souvent brutales), plus comme un accident historique que comme une logique découlant de l'islam. Après tout, si le monde arabo musulman tolérait l'esclavage, le monde chrétien le pratiquait tout autant. Et si les musulmans tuaient les apostats, les chrétiens ne s'en prenaient-ils pas aux hérétiques jusqu'au XVIIe siècle ? La tendance négative envers la civilisation européenne, contrebalancée par une vision positive de la civilisation arabe, fut un mode de pensée courant durant tout le XIXe siècle. L'appréciation de l'islam tendait vers la dépréciation du christianisme. Ce fut particulièrement le cas chez certaines branches intellectuelles politiques qui adoptèrent, à travers le XIXe siècle, une approche très hostile à l'égard de tout ce qui se rattachait au monde Européen : et cela ne fit que davantage s'accélérer après la Première Guerre Mondiale. Suite à cet évènement cataclysmique, la classe politique européenne et américaine, adhère à l'idée que la civilisation européenne n'était en rien supérieure aux autres : l'âge de la désillusion pacifique s'effondre. les critiques de l'Europe médiévale et de chrétienté sont de plus en plus virulentes. Le Moyen-Âge est appelé l'Âge sombre, et aucune des connaissances que nous possédons aujourd'hui serait issue d'un quelconque héritage découlant de cette période. Les écrivains chrétiens de l'époque essayèrent tant bien que mal de contrer le mouvement, mais n'étant qu'une minorité, leur parole ne fit écho. La marée montante de la pensée dominante était résolument contre eux.

Très peu d'historiens qui se sont penchés sur la thèse de Pirenne ont prêté attention à la nature et aux principes de l'islam. Ils ont tous présumé que l'islam est - ou était - une religion comme les autres. D'ailleurs, toutes les académies s'accordent à traiter de la même manière tous les systèmes religieux. Si elles émettent une quelconque critique, elles tendent généralement vers le christianisme. Pourtant, une brève analyse des préceptes de l'islam nous montre qu'il ne s'agit pas d'une religion commune ; il est, bien au contraire, un système politique dont son fondement repose sur une guerre sainte perpétuelle, le jihad, avec un programme de loi centrale, la sharia. De par sa doctrine, l'islam aurait donc déstabilisé l'influence du monde méditerranéen. Les raids répétitifs des pilleurs et les marchés aux esclaves  provoquèrent l'abandon des côtes prospères du sud par les habitants qui remontèrent vers les altitudes pour défendre de nouvelles fortifications : les premiers châteaux médiévaux. 

 

 

Les signes qui prédisposent l'islam comme facteur de décadence.

De 620 à 630, la culture gréco romaine s'effondre. Les grandes cités d'Asie Mineur et de Syrie montrent également des signes de destruction qui ne furent pas reconstruites après coups. Ces évènements  peuvent s'expliquer par l'apparition des raids et des pirates le long des côtes méditerranéennes. A partir de la moitié du VIIe siècle, on note également une disparition non négligeable, si ce n'est totale, de l'archéologie en Europe mais aussi à travers le Moyen-Orient et au Nord de l'Afrique, pendant une période de trois siècles. Cette disparition n'aurait aucun lien avec l'apparition du Moyen-Âge de l'Europe, puisqu'elle serait apparue dans les contrées arabes. 

Face aux évènements ultérieurs à la montée et à la diffusion de l'islam, les invasions arabes mirent effectivement fin à la civilisation classique, ce qui rompit tout lien avec l'humanisme et l'impulsion civilisationnelle de l'Europe qui émanait de ces régions-là. Au Xe siècle, les Arabes continuèrent  d'exercer leur influence sur l'Ouest qui, bien qu'elle fut peu bénéfique, eu un impact culturel pendant l'époque médiévale. En effet, l'aspect envahisseur de l'islam soulignait sa supériorité culturelle. L'islam voulait communiquer à l'Europe toute une série d'idées et de comportements qui étaient loin d'être lumineux. Manifestement, le principe de "guerre sainte", que l'Europe finira par adopter (certes quelque peu à contrecœur) au XIe siècle, n'était qu'une invention purement islamique, ainsi que ses tendances théocratiques (conservées par la Papauté médiévale toute-puissante), supprimaient par la force toute idée hétérodoxe.
L'Europe s'auto suffisait économiquement avant l'arrivée des Arabes ; leur présence en Méditerranée fit bien plus que bloquer les importations des denrées rares du levant vers l'Ouest. Une conséquence plus sérieuse fut la fin définitive du papyrus qui contribua à la perte d'une grande partie de l'héritage classique, et à la perte d'alphabétisation parmi les populations d'Europe. Ceci aboutit très rapidement à la mentalité "médiévale" dont nous sommes bien trop familiers.


 

1Texte traduit et synthétisé de Emmet Scott http://uhrao.blogspot.fr/2013/02/islam-caused-dark-ages.html



04/03/2015
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